• Le 2 mai 2010, le LA Times publiait un article dans lequel les acteurs interprétant les membres du clan des Cullens parlent de l'évolution de l'évolution de leurs personnages dans le troisième volet de la saga : Eclipse/Hésitation.

    Retrouvez l'article original sur le site du LA Times.

     

    Traduction par Anne-Claire.

     

     

    "Twilight chapitre 3 : Hésitation" est un bain de sang pour les Cullen

     

     

    Ils doivent combattre une armée de vampires nouveau-nés contrôlés par Victoria et cette fois-ci, d’après Peter Facinelli, vous pourrez découvrir leur vraie nature.

    Une famille qui massacre ensemble reste ensemble. C’est au moins le cas pour le clan Cullen.

    Dans « Eclipse », qui sort le 30 juin aux Etats-Unis, Seattle est ravagé par une série de meurtres causée par une armée de vampires nouveau-nés, contrôlée par une Victoria assoiffée de sang qui cherche la vengeance. Pour combattre la menace contre Bella (Kristen Stewart) dans ce troisième volet, les Cullen doivent s’unir et rassembler leurs forces avec leurs pires ennemis, les loups-garous.

    « Toute la famille est dans une position vulnérable à cause de notre amour pour Bella », dit Elizabeth Reaser, qui joue Esme Cullen, la matriarche. « Si elle a une problème, nous avons un problème ».

    Dans le passé, nous avons vu le clan lancer leurs balles de baseball si fort qu’ils devaient jouer sous la tempête pour étouffer le bruit. Et on a observé les imposteurs déguisés en humains accueillir Bella dans leur maison en tant que la petite amie mortelle d’un des leurs, le bel Edward.

    « Cette fois-ci, vous pourrez découvrir leur vraie nature », dit Peter Facinelli, qui joue le Dr Carlisle Cullen, vampire et leader de la famille, dans la série adaptée des bestsellers de Stephanie Meyer.

    Que peut-on attendre des Cullen, la famille aux visages pâles (qui inclut aussi des Hale), dans ce volet ? Voilà ce que nous ont répondu les acteurs.

    Peter Facinelli (Dr Carlisle Cullen) : « En tant que Carlisle, c’est une partie de la série très intéressante à jouer. Carlisle est quelqu’un de très compatissant et il doit tuer de nombreuses personnes dans ce film. Je m’amuse à dire qu’après avoir tuer le méchant, il s’excuse dans sa tête. Et puis vous savez, il est très calme et a les pieds sur terre. C’est le pilier de la famille. Il peut en général s’appuyer sur de nombreuses informations étant donné l’habilité d’Alice à voir dans le futur et celle d’Edward à lire dans les pensées. Dans ce troisième film, il ne dispose pas de ces informations. Aucune de ses sources ne fonctionnent, il part un peu à l’aveugle. »

    Elizabeth Reaser (Esmee Cullen) : « Esmée est toujours un vampire, et elle a tout le temps envie de tuer des gens. C’était intéressant d’explorer son côté vampire, chose qui n’avait pas été faite de cette façon avant. Sa famille est en danger et ça réveille son instinct maternel. »

    Ashley Greene (Alice Cullen) : « Oui, elle est délicate et chichiteuse parfois, mais Alice est de plus en plus à cran à chaque film. Et avec ces vampires titillant sa famille et les gens qu’elle aime, vous pourrez voir un peu de son caractère. C’est pour rappeler à l’audience que même si l’on se retient parfois, on est quand même des vampires et on est dangereux. Vous allez voir le côté obscur et dangereux d’Alice. » 

    Kellan Lutz (Emmett Cullen) : « Vous allez voir Emmett sourire du début à la fin. Il adore se battre, et il y a beaucoup de baston. Il a en quelque sorte un rôle plus important dans ce film que dans les autres. »

    Jackson Rathbone (Jasper Hale) : « Vous pourrez comprendre un peu les raisons de la réserve et du silence de Jasper au sein de la famille Cullen. Les fans verront une partie du passé de Jasper dans ‘Eclipse’. J’ai dû mettre tout l’uniforme de la guerre civile etc. Il y a un côté plus doux et plus obscur de Jasper dans ce film. »

    Nikki Reed (Rosalie Hale) : « Vous comprendrez son attitude et je pense que les fans compatiront. Il y avait un peu de ça dans ‘New Moon’. Les fans auront l’occasion de voir un peu de son côté sensible, raisonnable et logique. Et sa volonté d’aider sa famille. Cette fois, elle participe beaucoup plus. C’est une survivante. C’est sa famille. Alors si protéger Bella signifie protéger sa famille, elle le fera sans hésitation. »

    Robert Pattinson (Edward Cullen) : Obtenir une interview téléphonique avec l’acteur –qui est à l’étranger pour son dernier film, « Bel Ami »- s’est révélé difficile. Alors que peut-on attendre d’Edward, le malade d’amour ? Il promet d’aimer Bella « à tout moment de l’éternité », comme le révèle le trailer. Il hésite toujours à la transformer en vampire et est déterminé à la protéger de Victoria. Et il se bat contre Jacob pour le cœur de sa belle. Ah, quelle vie pour cet antique vampire adolescent.


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  • Suite à l'annonce officielle du choix de Bill Condon comme réalisateur du dernier volet de la saga Twilight, Breaking Dawn/Révélation, le LA Times a rédigé un article sur ce réalisateur pour voir ce qu'il pourrait faire.

    Retrouvez l'article original sur le site du LA Times.

     

    Traduction par Anne-Claire

     

     

    Quel type de Breaking Dawn Bill Condon va-t-il faire?

     

    28 Avril 2010,

    Alors que la rumeur s’est répandue à Hollywood ces dernières semaines, Summit a confirmé ce matin que le réalisateur de « Dreamgirls », Bill Condon, a été choisi pour la réalisation du quatrième volet de la saga Twilight, entraînant dans la foulée un pic dans les ventes du DVD de « Gods and Monsters » parmi les adolescentes. (Le nom de Condon comme candidat pour Breaking Dawn a été mentionné pour la première fois en mars dernier par Entertainement Weekly ).

    Condon a été généralement considéré comme le choix le plus logique, en tout cas par rapport à d’autres réalisateurs potentiels comme Sofia Coppola ou Stephen Daldry.

    En faisant ce choix, Summit, qui a pris un type de réalisateur différent selon chaque film, a clairement montré sa volonté d’engager un réalisateur oscarisé (Condon en a gagné un et a été nominé pour un second). C’est non seulement parce que « Breaking Dawn » est un peu plus compliqué à réaliser que les précédents livres, mais aussi parce qu’étant donné l’instoppable ascension de la saga, Summit ne peut se permettre de prendre des risques, ou alors moindres.

    Alors quel genre de fable vampiresque va réaliser l’homme à l’origine de « Dreamgirls », « Gods and Monsters » et « Kinsey » ? Aucun de ses travaux précédents ne ressemble à ce futur film (et même si la frénésie autour de lui en tant que candidat a été un peu déroutante, on sait que les bons réalisateurs peuvent se réinventer régulièrement. Et ce n’est rien comparé à Rob Marshall, un autre réalisateur connu pour ses films musicaux, qui a réalisé « Pirates des Caraïbes 4 »).

    Toutes les œuvres de Condon (il a aussi écrit « Chicago », mais on laissera celle-là de côté) contiennent une touche spéciale qui peut être ajoutée à Breaking Dawn.

    (Attention spoilers pour ceux qui n’ont pas lu le livre).

    « Dreamgirls », dans toute sa splendeur, s’intéresse à un certain monde persécutant un autre, un net parallèle avec l’épreuve que représente l’enfant de Bella. Le film raconte aussi une histoire complexe selon différentes perspectives, tout comme Stephanie Meyer le fait dans « Breaking Dawn ».

    « Monsters », qui raconte les tribulations du réalisateur de « Bride of Frankenstein », pourrait se révéler pratique si Condon voulait explorer les démons intérieurs des personnages, une situation à laquelle est confrontée Bella durant les différents livres.

    Et une influence de « Kinsey » voudrait dire la mise en avant d’un personnage marginal incompris mais raisonnable, qui décrirait en quelque sorte les trois protagonistes de la saga mais surtout Jacob, qui, dans le dernier tome, quitte sa famille à cause de leurs intentions meurtrières à l’égard de l’enfant de Bella.

    Comme une sorte de règle, Condon a toujours fait attention aux opprimés et aux perdants dans ses films, qui étaient toujours ceux qui finissaient par triompher. Ce qui correspond bien aux thèmes de « Twilight ».

    Cela dit, de nombreuses autres questions surviendront pendant l’avancement de la réalisation, citons par exemple la question du 3D,  celle du développement de la seconde partie potentielle, et celle du timing, qui se heurte à la volonté de Summit de surfer sur la frénésie ambiante et l’habitude de Condon de travailler à un rythme plus calme, comme le font la plupart des réalisateurs oscarisés.

    Dans « Gods and Monsters », Condon a dépeint un réalisateur assailli par les problèmes alors qu’il essayait de créer un compte surnaturel très attendu. Espérons que la réalité n’imite pas la fiction.


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  • Traduction par Anne-Claire

    Retrouvez l'article original sur MTV

     

     

    Breaking Dawn et Bill Condon :
    les pours et les contres

    Par Adam Rosenberg

     

     

    La nouvelle s’est répandue hier : le réalisateur de « Dreamgirls », Bill Condon, serait le favori de Summit Entertainment pour diriger Breaking Dawn (Révélation), le chapitre final de Twilight. Si cette annonce se révèle véridique, il aura alors éclipsé Gus Van Sant et Sofia Coppola, qui étaient eux aussi sur la liste de réalisateurs potentiels de Summit.

    Maintenant qu’un unique candidat semble avoir été sélectionné, il est temps pour nous de revenir en arrière et de nous intéresser au parcours de Condon. Sa dernière entreprise remonte à 2006, le film « Dreamgirls », nommé aux oscars ; Il n’a reçu aucune approbation de l’Academy Award (= les Oscars) pour celui-ci, mais le film a reçu 8 nominations cette année-là et en a gagné deux. Condon a été nominé deux fois pour l’Academy Award d’écriture, pour « Chicago » et « Gods and monsters », et il a gagné le dernier. Pendant les années 90, il a principalement réalisé des projets télévisés : sa première entreprise des années 90 a été « Candyman : Farewell to the flesh » en 1995, une suite de film d’horreur inutile. Le téléfilm a cependant été suivi par « Gods and Monsters » en 1998, et tous ses travaux suivants se sont révélés être de qualité.

     



    Intéressons-nous à la façon dont il pourrait diriger la dernière partie de Twilight et pesons le pour et le contre.

     

    POUR

    Des comptes venus du côté obscur
    Condon a flirté avec de nombreux genres, et un mélange de tout pourrait certainement l’avantager en tant que réalisateur de « Breaking Dawn ». « Sister, sister » et « Candyman », ses premiers projets, sont nés de ses influences « horreur/thriller ». Aucun des deux n’est particulièrement mémorable, mais on sait au moins qu’il a une idée de comment aborder la noirceur.

    Ouvert d’esprit
    L’expérience de Condon dans de multiples genres et milieux de divertissement est aussi un signe qu’il ne se contente pas d’une seule façon de penser. Il se balade un peu partout et fais du bon boulot partout où il va. « Gods and Monsters » est loin de ressembler de près ou de loin à « Chicago », et pourtant les deux lui ont valu une nomination aux oscars.

    La renommée
    Comme nous le savons tous, « Twilight » est une série ayant énormément de succès. Les réalisateurs précédents ont tous été remarquables d’une façon ou d’une autre, mais Condon est d’un tout autre niveau. Les trois candidats que Summit a/avait retenu le sont. Je ne pense pas forcément que « Breaking Dawn » - si c’est un seul film ou s’il est coupé en deux – soit le genre de film qui gagne un Oscar, mais ajouter à la série un réalisateur du calibre de Condon serait la cerise sur le gâteau pour Summit.


    CONTRE

    Tout est dans l’écriture
    Les deux Academy Awards de Condon – la nomination pour « Chicago » et la victoire pour « Gods and Monsters » - ont reconnu son talent d’écriture. Melissa Rosenberg a été la scénariste de la série jusqu’à présent, et il n’y a aucune raison qu’elle n’écrive pas aussi « Breaking Dawn ». En tant que réalisateur, Condon aura certainement droit à une certaine flexibilité par rapport au script, mais ce ne sera toujours pas lui qui l’aura écrit.

    Chanson et danse
    Dans les plus grands succès de Condon, « Dreamgirls » et « Chicago » sont les mieux placés. Peut-être ai-je tort – je n’ai pas lu les livres de « Twilight » - mais je suis presque sûr qu’il n’y a aucun numéro musical dans les différents tomes.  Je me demande quelle serait la réaction si « Breaking Dawn » incluait des interludes musicaux style Bollywood.

    Hors d’atteinte ?
    Condon et la réalisatrice de « Twilight », Catherine Hardwicke ont exactement le même âge : 55 ans ; Leurs anniversaires sont à un jour d’intervalle. Hardwicke a cependant un avantage que Condon n’a pas eu : elle a été une adolescente. La popularité de « Twilight » vient largement du fait que l’histoire attire les femmes qui sont ou ont été un jour dans la peau de Bella, une fille étrange en pleine puberté (pas en tant que la petite-amie d’un vampire). Beaucoup de fans pensent que Chris Weitz a saisi l’histoire juste comme il fallait dans « New Moon », et Condon pourrait certainement faire la même chose dans « Breaking Dawn ». C’est quand même quelque chose auquel il faut réflechir.


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